Jusqu’ici, avec tout ce qu’on peut penser des films pris individuellement, de l’application de De Palma qui définit quelques codes toujours en vigueur dans les films d’espionnages à la révélation de J.J. Abrams qui assurait son passage du petit au grand écran sans démériter, en passant par un John Woo en plein délire, la saga Mission: Impossible est peut-être celle qui tient le mieux la route. Et ce pour une raison principale : en gardant un œil dans le rétroviseur pour perpétuer un certain esprit de l’œuvre originale (masques, trahisons, manipulations…) chaque réalisateur intervenu a réussi à imposer son univers sans jamais se renier ou se plier à quoi que ce soit. On se demandait ce qu’il allait se passer avec Brad Bird, génie de l’animation qui nous a ébloui en trois films (Le Géant de fer, Les Indestructibles et Ratatouille) et qui signe là son premier film live – qui plus est au sein d’une franchise – quelques mois seulement avant son compère de chez Pixar, Andrew Stanton. Le passage au live apporte au moins deux éléments à risque pour un habitué de l’animation : des contraintes physiques et surtout des acteurs à gérer, qui se doivent d’être aussi malléables que des personnages numériques. Dès les premières secondes, plus d’inquiétude, Brad Bird est l’homme de la situation. Mission: Impossible – Protocole fantôme trouve immédiatement sa place tout en haut dans la saga, une réussite éblouissante.
Alors la critique est-elle positive ou négative? Comment le savez-vous?
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